Les origines du Sundo : le Tao

Principes Taoïstes :

Le Sundo est une pratique taoïste dite « de la Montagne » basée sur la méditation. Cette méditation se pratique avec la respiration abdominale. Le travail du SUNDO commence par un renforcement du corps et la revitalisation de l'énergie : le KI. Les étudiants en SUNDO progressent à la recherche d’un état plus élevé de conscience, un développement tant mental que spirituel. A un niveau avancé du SUNDO, les étudiants se concentrent sur la circulation de l'énergie, et sur l'alchimie interne.

Nancy, stage avec Maître Hyunmoon Kim, février 2005
Les participants ont de 10 à 72 ans

Les divers niveaux de la pratique du Sundo amènent le pratiquant vers le calme et la paix intérieure, vers une prise de conscience de soi plus étendue et vers un état de conscience plus élevé, par un processus de transformation appelé encore illumination.

En Corée, cette pratique est appelée KOUK SUN DO.

« L'idée principale du Taoïsme est la non-résistance ; laisser les choses se produire naturellement. Dans la pratique taoïste, nous apprenons le principe de laisser les choses aller dans leur voie naturelle afin de comprendre et de s'ouvrir à la vérité du monde naturel. Comme l'eau, quand nous avançons dans la vie, nous sommes naturellement conduits vers des chemins que nous devons prendre ; nous allons aux places où nous devons aller. »

Hyunmoon Kim
Maître Taoïste

HISTORIQUE

Le SUNDO a des racines très anciennes et a évolué pendant les 9800 dernières années. L'art et la pratique du SUNDO sont apparus dans la Corée antique, au Nord-est de l'Asie, où il a été pratiqué pendant des siècles sous le nom de Taoïsme de la Montagne. Avec l'arrivée des influences étrangères et des divers courants philosophiques, quelques pratiquants se sont retirés de manière permanente dans les montagnes pour préserver et protéger cet art de l'extinction.

C’est seulement depuis les 35 dernières années que cette pratique a été réintroduite dans la société courante par l'ermite Taoïste Be-Kyung (Frontière Secrète).

En 1979, un des étudiants de Be-Kyung : Hyunmoon Kim, a apporté cette discipline Taoïste en occident où le Sundo a maintenant pris bonne place et continue d’évoluer. Maître Kim fait partie de la poignée d'enseignants qui forme de nouveaux maîtres. Depuis son arrivée en 1979, il enseigne le SUNDO aux Etats Unis, au Canada, en Europe et en Asie du Sud-Est. Maître Kim combine ses connaissances occidentales contemporaines (il a un doctorat de Philosophie en Science Humaine) avec la science orientale antique, pour transmettre plus facilement cette discipline vieille de 9800 ans.

Be-Kyung

À l'origine, Be-Kyung s’appelait Chung-San (Montagne Bleue). Il y a environ 50 ans, un jeune garçon nommé Chung-San errait dans les montagnes de Corée quand il rencontra un homme étrange. Cet homme lui dit : « Si je t’apprends à casser des pierres, me suivras-tu ? » Le jeune garçon était plus curieux que sérieux et il répondit par l’affirmative. L'homme, Chung-Woon (Nuages Clairs), cassa quelques pierres avec ses doigts, et le garçon (Chung-San) décida de le suivre. Chung-San vécu une vie ascétique pendant environ 20 ans, sous l’enseignement de Chung Woon et de Moo Woon (Aucun Nuage, le Maître de Chung-Woon). Vers la fin de cette période, Chung-Woon annonça à Chung-San qu’il était temps de retourner vers la société des hommes, apporter la sagesse de l'art antique du Sundo au grand public. Puis, Chung-Woon lui donna un nouveau nom, Be-Kyung (Frontière Secrète).

Be-Kyung passa quelques temps à préparer sa rentrée dans la vie normale, à régler son régime alimentaire, à obtenir des vêtements appropriés, et à se remémorer les habitudes et les coutumes des gens qui vivent dans la société urbaine, et non pas en ermite dans la nature. L'école principale de SUNDO (Le Centre de KOUK SUN DO) a été ouverte à Séoul, en Corée, en 1970. Après 15 ans d’enseignement dans cette école, Be-Kyung, en 1984, retourna tranquillement à la vie d'ermite dans les montagnes.

Le Sundo est un art très ancien en Corée. Pendant des millénaires, les ermites taoïstes ont pratiqué la médecine et la respiration dans les montagnes.

Il y a une cinquantaine d'année, un ermite décida d'enseigner ces techniques à un jeune garçon : Chung San, qui passa vingt années à travailler avec ce Maître. Puis il retourna à la ville sur les conseils de son Maître, afin de transmettre ce qu'il avait appris aux citadins dans le but de les aider. En effet, accaparés par la vie moderne, les soucis et le stress permanent, chacun à besoin d'un système régulateur, efficace, comme le propose le Sundo.

Nicolas Tacchi, Hyunmoon Kim, Philippe Lewkowicz

Hyunmoon Kim

L'introduction de cette pratique en occident est l'oeuvre d'une poignée de Maîtres. L'un d'entre eux, Hyunmoon Kim, a reçu l'enseignement direct de Chung San (Be-Kyung). Arrivé aux Etats Unis en 1979, Maître Hyunmoon Kim à développé plusieurs Ecoles de SUNDO.

Philippe Lewkowicz a vécu aux U.S.A. pendant vingt ans. Il a commencé sa quête avec les arts martiaux en 1980, et, voulant aller plus loin, a découvert le SUNDO en 1987. Il a travaillé pendants plusieurs années avec Maître Hyunmoon Kim et a été diplômé professeur de SUNDO en 1996 en Corée. De retour en France pour prendre des responsabilités professionnelles au sein d’une société informatique américaine, Philippe Lewkowicz n’a cessé, en parallèle, d’œuvrer au développement du SUNDO. Il enseigne le SUNDO à Paris La Défense et à Nancy. Il est le représentant en France de la Fédération Mondiale de SUNDO.

« Depuis tout petit je savais qu’il y avait des réponses, mais le plus dur était de trouver les bonnes questions. »

Nicolas Tacchi, experts en Arts Martiaux coréens, a étudié avec Philippe Lewkowicz et suivi une formation pour être Instructeur auprès de Maître Hyunmoon Kim aux U.S.A. Il enseigne cette discipline à Vandoeuvre-lès-Nancy et à Nancy.

Nicolas TACCHI est également musicien professionnel depuis plus de 20 ans, ce qui l’a amené à une recherche sur la respiration et la tenue durant l’exercice de sa profession.

Son projet est d'enseigner le plus largement possible le SUNDO aux musiciens professionnels ainsi qu'aux étudiants au titre de la prévention et de la formation, afin d'utiliser cette discipline en prévention aux pathologies duent à la pratique d'un instrument de musique. De nombreux conservatoires dans le monde ont déjà inclus de telles pratiques douces dans leurs cursus.

Nicolas Tacchi (45 ans)